« Le rap dépasse la musique »

oxpuccÀ l’occasion de son passage par l’Olympic le 22 avril dernier, motivé par mon écoute attentive de son dernier album, j’ai rencontré M. Oxmo Puccino avant son concert. Pas besoin de vous présenter le bonhomme, les écoutes de ses quatre albums, deux mixtapes et de son projet hors-série devraient suffire à vous en faire une idée. Même recette que d’habitude pour le duo formé par mon compère Vince et moi-même : fraîcheur, culture et respect, surtout quand on a une légende du rap français en face de soi. La prose à haut niveau, les punchlines qui éclosent dans le discours, c’est tout de suite…

 

 

Autopsie : Ma première question va concerner une polémique, encore une (NDA : Lors d’une première interview pour Wik, j’avais recueilli ses réaction à la polémique Orelsan), concernant Eric Zemmour. Il attaque en effet le rappeur Youssoupha, notamment pour injure publique. Tu t’en prends également à lui dans Masterciel

Oxmo : D’une, la lettre Z n’est même pas présente dans Masterciel. Surtout suivie d’un E et d’un M. Ensuite, je ne sais pas quoi rajouter de plus à la phrase de ma chanson… Tout est dit quoi. Vraiment je ne sais pas quoi rajouter de plus, tout est concentré dedans, et après, basta ! « L’univers est ma parcelle / Le maître des Rêves, est ce le Masterciel? » c’est la phase d’après, c’est le point final. Je fais référence à de grands auteurs, je ne vais pas m’attarder sur quelque chose d’aussi mineur. La place d’un mot, d’une phrase est tellement importante dans un texte, que je ne veux pas la gaspiller pour revenir sur n’importe quoi.

oxmo-nb-verticalTu parlais justement de grands auteurs auxquels tu fais référence et appel, Brel, Ferré, Brassens… D’autres rappeurs s’y sont essayé avant toi. Je pense à Kery avec Aznavour, ou Abd-Al-Malik qui court après l’aura de légitimité du pianiste de Brel…

(il se met à chantonner) « A l’ooooombre du show-bizness, mon frèèèèèère »…

C’est à se demander s’il n’y aurait pas pour le rap la tentation d’aller vers la « vraie » musique plutôt que la bonne musique.

Qu’est ce que c’est que la « vraie » musique, je ne sais pas ce que c’est que la fausse musique. À partir du moment où il y a une construction mélodique et que tu éprouves des sensations et de l’émotion… Sur Internet, il y a un « programme » qui s’appelle « Concert à emporter » : ils prennent les artistes, d’où qu’ils viennent et ils leur demandent de faire une chanson avec les éléments qu’ils ont sous la main. L’un va prendre un verre, l’autre va taper sur le mur, l’un va taper sur une poubelle, l’autre va abattre un rythme avec son stylo sur le béton… et ça va faire de la musique. C’est quoi la « vraie » musique là ? Pour revenir à cette guerre des genres dont il est question dans ce que tu dis, moi j’en fais complètement fi. Je ne fais que de la bonne musique, c’est le seul genre musical qui m’intéresse.

Beaucoup pensent que la course aux orchestrations dénotent d’un besoin de reconnaissance…

O : Moi je pense que c’est un manque de discernement de leur part parce que ce n’est pas d’aujourd’hui que les rappeurs ont commencé a travaillé avec des musiciens : Doc Gynéco sur Liaisons Dangereuses, mon batteur Vincent Tager faisait partie d’un groupe… Hocus Pocus font ça depuis un moment… Je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui ce genre de rap prendrait l’apparence d’une course ou d’une recherche de légitimité, sachant que ça ne concerne qu’une minorité de rappeurs. Ce qui m’amuse lorsque j’échange avec des gens intéressés justement, c’est cette manière de voir le rap comme un art monolithique. Hier on parlait de ceux qui sont fâchés, donc tout le rap est fâché, si demain on parle de slam, tout le rap fera du slam, aujourd’hui c’est le rap avec des musiciens donc hop ! Ce n’est pas comme ça. C’est une plume de plus qui s’est rajoutée à l’aile, mais jamais ça ne définira l’oiseau.

oxmo-bonnemusique

 

De toutes façons le rap est une culture métissée par essence…

Exactement, donc riche de nature. La direction française de tendre vers la variété et la chanson populaire, je la trouve plutôt respectable, et d’ailleurs lorsque je vois des rappeurs d’autres pays qui copient le rap d’autres pays par passion, par goût, je leur conseille toujours de puiser dans leurs sources parce que le rap -genre musical que personne n’a réussi à me définir- s’inspire avant tout de la culture Hip Hop, d’un état d’esprit, et de ce qu’il trouve sous ses pieds.

Question de légitimité encore, le rap français peine à trouver la sienne, lorsque celle de son grand frère américain est acquise. En tant que deuxième producteur » mondial, c’est un paradoxe étrange…

Les rappeurs américains sont légitimés médiatiquement par l’argent qu’ils génèrent, et le problème en France c’est qu’on en génère beaucoup moins. Il y a aussi le fait que le rap vient de là-bas, mais après ce n’est pas parce que ce sont les indiens qui ont inventé le football que personne d’autre ne peut y jouer ailleurs. J’ai pas mal voyagé et il y a encore des pays qui sont émergents dans le Hip-Hop, la France n’est pas si mal classée que ça !

Il ne manquerait pas grand chose au rap français alors? De la chance? De la maturité? Du talent? Du temps?

Le temps… Quand tu sais que Van Gogh est mort dans la misère, alors qu’aujourd’hui ses œuvres sont hors de prix au sens strict, c’est à dire qu’elles n’ont pas de prix, ça te laisse envisager la patience dont il faut faire preuve pour être reconnu. En admettant l’importance de mon genre musical, je ne fais qu’anticiper les choses.

En parlant de cette question de temps, j’ai lu que ton premier album, Opéra Puccino a mis huit années pour être disque d’or. Lorsqu’on écoute une phrase comme « le temps révèle tout » sur ton dernier, on peut se demander : est ce qu’il a même révélé L’Amour est mort?

Bien sûr, d’ailleurs, j’ai une anecdote superbe à ce sujet, mais d’abord ta question elle tue, j’adore. L’Amour est mort, je l’ai sorti en 2001 après avoir travaillé un an et demi dessus. Au début de la conception de ce disque, j’avais déjà des idées obscures, et j’ai commencé à rentrer dans l’œuvre de Jacques Brel. Lire des livres sur lui, écouter… Et puis j’ai commencé à avoir peur. Peur parce-que sa vision des choses était quelque chose que je craignais, parce-qu’elle représentait l’étape après le désabusement. L’étape où peut-être tu ne ressens plus rien, où plus rien ne t’étonne. Ça me faisait peur de devenir insensible. J’ai arrêté d’écouter Brel et je me suis plongé dans mon album. Deux après en 2003 est sorti un disque de Jacques Brel qui s’appelait L’Amour est mort. A titre posthume, c’était des morceaux qu’il n’avait pas fini d’enregistrer et qu’il n’avait pas eu le temps de terminer à cause de sa maladie. Et dedans, il y a ce morceau éponyme, l’Amour est mort. Voila, l’histoire a parlé…

oxmo-rouge-horizontal

 

Dans la construction de ton univers de références, tu emploies quelques images empruntant de la dualité des contraires comme Soleil du Nord, Cactus de Sibérie. Est-ce qu’il s’agit d’une allégorie du malaise des minorités françaises?

Non, c’est plus ésotérique, le Yin et Yang, l’Homme dans tout ce qu’il est, même ce qu’il refuse de voir de lui-même. Pour moi les minorités en France font partie d’elle depuis longtemps, j’assume ça comme un fait établi. Je ne suis plus dans la manifestation, dans la démonstration ou l’esprit de révolte, parce qu’aujourd’hui il y a des minorités, des gens qui en chient, tant qu’ils ne font pas chier les autres, ça ne pose pas de problème. Cela fait partie des règles du jeu, il y aura toujours des laissés pour compte dans la société, hélas la lutte des classes c’est l’histoire de l’Homme, et ça ne va pas changer de si tôt. c’est pas avec une chanson qu’on va changer ça.

Lorsqu’on liste ce que sont devenues les vieilles gloires du rap français, matérialisme désabusé (Booba), résucée live boiteuse (NTM), guerre intestine et rupture des liens (IAM), disparition (Fabe et tant d’autres), le constat n’est pas brillant. Le rap français vieillirait-il si mal que ça, à l’heure où Afrika Bambaataa fête gaiement ses cinquante ans?

Aucun genre musical n’a échappé à ces destins là, parce-que c’est tout le propre de l’Homme. Personne ne reste toute sa vie avec les mêmes individus, tout le monde évolue. L’important pour moi, c’est la trace qu’ils ont laissés pendant le temps où ils ont été présents et réunis. C’est ce qu’on retient d’eux et c’est le plus important. De toutes façons, tout s’arrêtera un jour, aussi belle que soit l’aventure, elle finira un jour, c’est la règle. C’est l’important, et c’est pour ça que tu parles encore d’eux d’ailleurs : Fabe, l’impertinent, IAM j’en parle même pas…

Tu te vois continuer encore un petit peu toi? Tu es plus près du début, du milieu, de la fin de ta carrière?

La carrière d’artiste te faisant redémarrer à zéro à chaque œuvre, je suis plutôt au milieu de rien du tout. C’est comme un grand huit, tu fais le grand huit, dès que c’est fini… Il en faut un autre.

Ça me faisait penser à Booba qui disait qu’il ne ferait pas l’album de trop

(il éclate de rire) Aaaah Booba, pauvre Booba, je te jure… Le rappeur qu’on aime haïr. Moi je suis fasciné par le fait qu’un artiste ait pu créer ce phénomène là, vraiment. C’est un truc de fou, je crois que le mec, même s’il arrêtait de rapper, les gens continueraient de parler de lui. Respects à Booba.

(J’ajoute à sa remarque que ça me fait penser à la pochette de Ouest Side qui cristallise justement ce paradoxe du mec qui est million-seller, mais qui se prend des bouteilles et des crachats au moindre concert, cf. l’interview d’Armen sur Booska-P1.)

oxmo-lerap

 

L’Amour est mort, le mal-aimé d’entre tous tes disques, j’ai lu que tu l’avais « écrit de tête ». La première chose qu’on se dit en lisant ça, c’est « comment ça se passe concrètement ? » et ensuite « Notorious Big ! ». Est-ce que le bonhomme t’a inspiré, à l’heure de la sortie de son biopic?

big-hatTu sais moi, j’ai grandi avec des gens qui pouvaient être très très durs. Hélas ils voyaient les choses seulement sous l’angle de la force, mais ce que j’en ai retenu, et que j’ai appliqué dans d’autres domaines. Quand tu arrives dans un endroit, tu regardes le plus fort du coin, et tu vas le taper. Moi j’ai appliqué ça dans tous les domaines où je me suis impliqué, essayer de savoir qui est le plus fort, le plus haut, et à partir de là, je sais à quoi me référer. Et à l’époque pour moi le plus fort, c’était Notorious Big. En travaillant avec des gens qui l’ont côtoyé, j’ai appris qu’il n’écrivait pas. Quand j’ai appris ça, je me suis dit qu’il devait y avoir un secret à percer dans cette manière de travailler puisqu’il était le premier à ce que j’en savais à l’appliquer. Et c’était surtout le premier à me frapper comme ça. Donc pour percer le secret, quoi de mieux que d’appliquer la formule, ce que j’ai fait sur l’Amour est mort. Pratiquement, tu n’écris pas sur feuille, tu réfléchis, tu réfléchis encore, une demi-heure, une heucre suivant le temps que tu as, et tu balances ce que tu as sur la musique. Tu trouves le flow, tu cherches le texte, les rimes.. Je peux te dire que quand tu as fait ça, après personne ne peut parler de rap avec toi. Personne. Et puis ça rend le truc légendaire… Pour le biopic, j’ai trouvé ça ambitieux quand j’en ai entendu parler, et quand j’ai vu la bande-annonce, j’ai compris que ce n’était pas évident à faire. On ne résume pas une légende en deux heures.

En 2001, tu voulais « taper » pour reprendre tes termes, Notorious Big, c’était ton modèle… En 2009, qu’en est-il, qui veux tu taper?

Je voulais abattre, atteindre le plus fort. J’ai pas essayé de (les) dépasser, j’ai essayé de briller autant que Léo Ferré, que Brassens, que Bergé, que Gall, que James Brown, Barry White, Bob James, Stanley Clark… Toutes ces personnes que je cite, et que je pourrais citer encore pendant des heures, m’ont apporté un pour-cent d’énergie que j’ai mis dans ma poche.

Le surnom de Black Jaques Brel, tu le prends comment?

Je le prends très très bien… On me demande souvent d’où il vient, c’est sûrement parce qu’à l’époque, en 2000 ou 2001, j’avais travaillé sur un projet qui s’appelait l’Hip Hopée et qui était une compilation de reprises de standards de la chanson française de l’époque par des rappeurs. C’était un projet avant-gardiste qui comprenait des reprises de Renaud, Gainsbourg, Léo Ferré, et moi j’avais repris « Ces gens là » de Jacques Brel2. La recherche de légitimité dont on parlait est un non-sens quand on sait ça.

Je crois que tu as écrit pour des artistes de variété comme Florent Pagny, il y a eu et il y en aura d’autres?

Il y en a eu d’autres, j’ai écrit pour Assia, pour Christophe Maé, pour Florent Pagny, pour Ben Ricour , pour Matt Pokora. J’ai écrit pour quelques artistes, je n’ai pas fini mais surtout je n’ai pas le temps, c’est ça le problème ! C’est quelque chose que j’adore faire.

oxmo-brel

 

Ce n’est pas quelque chose qui est beaucoup valorisé ça dans le rap, l’écriture pour d’autres…

On met très peu en avant ce qui avantage les rappeurs. Par contre si je m’étais battu avec d’autres artistes, je peux te dire que tout le monde le saurait. On ne met pas en avant ce que font « bien » les rappeurs parce qu’il y a ces préjugés qui sont bien entretenus, et surtout du fait que le rap dépasse la musique, en vérité. Le rap est une représentation sociale qui fait mal, et donc tout ce qui est rattaché sera emprunt de négativité et en général, mal compris. C’est beaucoup plus grave qu’on ne le pense, quand quelqu’un reproche quelque chose au rap, il adresse des reproches à sa partie la moins visible aussi. Mais le rap est universel aujourd’hui, tout le monde rappe, beaucoup de filles rappent, mais l’image qu’on s’en fait demeure encore. La faute à ceux qui l’entretiennent et à cette réalité à laquelle il renvoie de fait, et qui n’est pas agréable à écouter.

Derrière la polémique Orelsan, sans rentrer dans le débat, est-ce que ce n’est pas le problème de la France avec le rap qui est discuté ? Est-ce qu’il y aurait eu autant de réactions si ça n’avait pas été un rappeur?

C’est un état de fait. Ce n’est pas étonnant, pour moi ça démontre d’une certaine stupidité.

Est-ce que lorsque tu fais un pas vers la chanson française, ce n’est pas une manière de répondre à ce « problème »?

Non, pas du tout. On s’exprime en français, sur de la musique composée par des français pour un public francophone. Sur vingt ans on vend des millions de disques. Est-ce que c’est de la chanson berbère, ou turque? Faut le dire si c’est ça ! A l’époque déjà Benny B c’était de la variété, on EST dans la chanson française de fait ! Si tu me parles de variété, c’est juste une question de chiffres. En 98-99, Gynéco voulait être classé dans la variété. Même toi sans t’en rendre compte tu fais la distinction… C’est peut-être trop tôt encore…

Je n’ai trouvé aucune référence qui explique ton blaze de Oxmo Puccino, alors au risque de paraître complètement à la masse, tu peux nous dire d’où il vient?

Il n’y a pas d’explication en fait, je voulais un nom et un prénom qui soient beaux à lire parce que je dessinais. Je les voulais à consonance anti-mode c’est à dire pas à l’américaine, pas un nom méchant, pas un symbole signifiant parce que ce sont des choses qui se faisaient beaucoup à l’époque. Je voulais un nom auquel j’allais donner une définition. Le « O », j’aime bien les lettres rondes, c’est beau à voir,  circulaire, et Puccino pour « poussin ».

Pour résumer ta carrière, Opera Puccino c’était la fondation du rap français en tant qu’observateur de son temps, L’amour est mort c’était ton album maudit annonciateur, le Cactus de Sibérie se compare assez facilement à Stillmatic (pour le côté retour en grâce). Beaucoup ont pensé que Lipopette bar était une parenthèse, tu es revenu avec une tape avec DJ Cream… Tu sembles avoir toujours trois coups d’avance, peux tu nous révéler le prochain?

Je n’en ai aucune idée. C’est la première fois aujourd’hui où je ne sais pas où je vais musicalement, et que je me contente de vivre ce que j’ai. Aujourd’hui je suis sur scène, et je me rends compte que sur cinq disques, dont un que j’ai fait pour la scène et qui m’a fait kiffé pendant trois ans, je n’ai plus beaucoup de temps. J’ai très peu de temps pour explorer tous les bons morceaux. Il y a des morceaux que je voudrais jouer sur scène comme « Arrivé sur Terre« , comme « La Nuit m’appelle« , je me demande ce qu’ils donneraient avec des musiciens. J’espère avoir du temps pour les développer mais hélas, là ça me semble compliqué. L’avenir est flou.

oxmo-oiseau

On parlait des anciennes équipes Cosca, NTM, et de leur suite… Tu as fait partie de Time Bomb qui comme 45 Scientific ou Secteur ä était techniciste et talentueuse, mais dont la première mouture a été la dernière : ils ont existé et point barre. Quel est selon toi l’héritage de Time Bomb justement?

Il reste les morceaux qu’on a fait, et je pense que c’est le plus important au fond. Là où chacun est arrivé, suite à des décisions prises (dont la suite a prouvé qu’elles n’étaient pas forcément les bonnes), je trouve heureux qu’il y ait eu ces moments-là. Les équipes -dont Time Bomb- que tu cites n’ont pas pris de mauvaises décisions à cause de leur musique. Je trouve que c’est un privilège de pouvoir encore exister par quelque chose que tu as fait il y a douze ans. Le bizness, c’est autre chose… Combien de génies n’ont pas pu faire carrière parce que, parce que… Pour moi l’expérience Time Bomb est un « parce-que » de plus.

J’ai l’impression que le rap a regardé sa jeunesse filé sous ses yeux…

Mais je vais te dire un truc de fou, c’est que je me suis rendu compte récemment qu’il y a une partie de la société qui raté une grande occasion de prendre part au niveau industriel à l’économie du pays. Si les rappeurs avaient tenu les rennes un temps soit peu, ou les avaient partagé, les choses seraient bien différentes aujourd’hui. Faire confiance aux bonnes personnes, payer des impôts, pas acheter des grosses voitures, être gentil, ponctuel, respectueux, c’est des choses comme ça qui auraient pu faire la différence.

Dernière question, ta plus grande fierté en tant qu’artiste aujourd’hui ?

Être encore présent. Être encore présent, qu’on parle encore de moi (il rit).

 

Propos recueillis par Vincent & Nicolas.

  1. Voir ici et []
  2. Et voilà la reprise d’Oxmo []

That's all folks !

C'était « Le rap dépasse la musique », un contenu de la catégorie "Interview" et posté le 11/08/09. Merci à Nicolas pour le travail.

Bien entendu, il a été question de , , , , , , . Si ça vous a plu, on en parlait déjà vaguement ici:

Aucun article lié